Amnésie temporaire

Tardi aussi

Où comment BD et anarchisme sont mes deux thèmes du soir, bonsoir !

Le billet précédent m'a ramené à un dossier sur Tardi dans télérama. Il y est bien sûr question du Cri du peuple et de la Commune.

La Commune est un arrêt sur image qui laisse en suspens une espérance magnifique : bâtir un monde meilleur. Si l'expression fait sourire ou hurler certains, je m'en fous. Je sais que l'utopiste est souvent vu comme un gentil crétin, eh bien, je l'accepte !... C'est une période que j'aurais aimé vivre. Je m'identifie à ces gens qui décident de prendre en main leur destin. Ils s'affranchissent du pouvoir central. Ils discutent et ils commencent à prendre des mesures révolutionnaires. Ils suppriment la peine de mort, réglementent le travail des enfants, répondent par l'affirmative à la question : « Faut-il éduquer les filles ? » Les communeux - « communards » est une expression péjorative utilisée par les Versaillais - seront dépossédés de leurs idées, attribuées plus tard à d'autres qui passeront à la postérité, comme Jules Ferry... La Commune est un événement fondateur dont la portée est pratiquement gommée de l'histoire de France. C'était une excellente motivation pour en parler. Grâce au Cri du peuple, j'ai passé quatre ans de ma vie avec les communeux. C'était enthousiasmant.


Tardi © Léa Crespi pour Télérama
Jacques Tardi au Père-Lachaise, à Paris, à l'endroit précis où se déroulèrent les derniers combats de la Commune. La scène est retracée dans "Le Cri du peuple".

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